le parcours

   Le parcours classique débute aux Houches, 5 km avant Chamonix, et contourne le massif du Mont-Blanc dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en enjambant les frontières de l'Italie puis de la Suisse. Ce sens présente un double avantage : début à la difficulté progressive permettant de s'acclimater facilement à l'altitude et aux pentes, puis fin grandiose avec la vision permanente de la partie française du massif, enneigé, majestueux avec ses glaciers, aperçue depuis la montagne située en face et qui vous accompagne tout au long des deux dernières étapes.
  Et si vous en avez le courage, la cerise sur le gâteau vous attendra au Lac Blanc, réfugié dans son somptueux écrin, à mes yeux, le plus bel endroit du Tour.

  Le circuit complet s'accomplit en 8 à 12 jours selon la forme physique du randonneur mais il comprend de nombreuses variantes, allongeant parfois le chemin, réduisant ou accroissant les difficultés. De fait, il est accessible à toute personne en bonne santé, pas nécessairement sportive, les différences entre individus se traduisant par des étapes plus ou moins longues, le choix ou non des variantes, le recours à de petits trajets en bus, l'emport des bagages par véhicule, l'étalement sur deux ou plusieurs années, etc...

  Le dénivelé total est de l'ordre de 10 000 m en positif (montée) et forcément identique en négatif (les descentes). Parfois, sur certaines étapes, ces dernières sont davantage craintes que les montées en raison de leur raideur ou de leur longueur ce qui met à rude épreuve les rotules.
  Malgré tout, la marche n'est pas très exigeante et hormis certains passages dans la neige - inquiétants lors de  la première descente - ou munis d'échelles - pas rassurants pour ceux sujets au vertige - c'est tout à fait réalisable d'autant que le chemin est bien balisé en général avec des indications cohérentes de durée de parcours. Se méfier toutefois par temps de brouillard ou de fortes pluies.
  L'après-midi, la fréquentation est plus faible. Sur certains tronçons, il faut être attentifs aux vététistes (eux ne le sont guère aux piétons) qui dévalent avec griserie les chemins étroits.

  Côté pieds, une bonne paire de chaussures de randonnée est suffisante. Si elle sont basses, elles limitent la chaleur, donc la transpiration avec son corollaire : les ampoules. Celles-ci me semblent moins à craindre que les tendinites dues aux montées et descentes incessantes. Si elles surviennent, on peut les négliger durant les quelques jours nécessaires pour boucler le Tour en prenant un anti-inflammatoire et un anti-douleur. Après, il sera temps de se reposer sérieusement. 

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