hébergements

  Très variable dans leur situation, leur capacité et la qualité de leur accueil, ils offrent néanmoins ce que l'on attend d'eux : le gîte et le couvert avec panier pique-nique du lendemain.
  Entre le 14 juillet et le 15 août, il est fortement conseillé de réserver, ce que je ne fais pas par philosophie. Malgré cela, je n'ai subi qu'un échec à la Balme (62 places) qui était complet. Partout ailleurs, il restait des places disponibles alors que j'arrivais après 16 h. C'est plus facile évidemment pour un randonneur solitaire que pour un petit groupe. Un moyen de limiter l'effet de la saturation des gîtes est de partir en milieu de semaine, créant un décalage avec le gros des troupes.

  On dort généralement en dortoir à lits superposés mais j'ai rencontré des gîtes en France qui vous font dormir façon Blanche-Neige et les sept nains : côte à côte (c'est le cas de le dire quand les "espaces" ne font que 0,60 m de large) sur une planche en continue et sans endroit pour poser le sac. Certes, le rapprochement peut créer de bonnes surprises mais il faut sacrément être discret. Dans cette forme de tourisme à la française que je suppose appréciée à sa juste valeur par les très nombreux étrangers, il ne faut surtout pas hésiter à quitter la place attribuée pour s'étaler un peu plus loin lorsque le dortoir n'est pas plein. Ça paraît évident et pourtant, j'ai été le seul à le faire lors de mon passage.
  Malgré quelques petits défauts, les gîtes fournissent tous des couvertures ou des couettes et le transport d'un sac de couchage est donc inutile. En revanche, il faut avoir un drap-sac (le fameux sac à viande !)

  Le repas pique-nique du lendemain est à réserver si vous le souhaitez dès votre arrivée. Fatigué ou pris par des préoccupations, vous n'y penserez pas forcément et on ne vous le proposera pas à chaque fois alors que ça semble être de leur intérêt, surtout au vu du rapport qualité-prix qui, si on en croit les randonneurs unanimes, est largement en faveur des gérants des gîtes (en clair : ce n'est pas terrible, sauf en Suisse). C'est ainsi que par deux fois je suis parti sans pique-nique et quand on prend les variantes, il n'y a parfois pas de ravitaillement possible sur toute l'étape.

 

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